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Née à Buenos Aires, Brenda Bol faisait partie de la petite équipe qui a contribué à l'établissement du bureau de BNY Mellon au Luxembourg en 1999. Après avoir occupé divers postes chez RBC, Clearstream et BBH, elle est revenue chez BNY Mellon l'année dernière pour superviser la croissance du bureau luxembourgeois dans son nouveau rôle de directrice de succursale. 

Brenda Bol (BNY Mellon Luxembourg) : du prestataire de services au collaborateur de choix 

Pouvez-vous nous présenter votre entreprise en quelques mots ? 

L'histoire de BNY Mellon remonte à 1784, lorsque Alexander Hamilton a fondé la Bank of New York, son prédécesseur. Depuis près de 240 ans, nous sommes connus pour notre résilience et notre sens de l'innovation. Nous avons traversé des périodes de crise et de calme en nous adaptant, en affinant et en améliorant constamment notre offre au marché et à nos clients. 

Au Grand-Duché, The Bank of New York Mellon SA/NV, Luxembourg Branch (BNY Mellon Luxembourg) offre des services d'administration de fonds, y compris des services de comptabilité de fonds et d'agence de transfert, des services de banque dépositaire ainsi que des services de fiducie au Luxembourg. Nous fournissons des services aux fonds d'investissement avec différentes stratégies d'investissement, des fonds communs de placement OPCVM aux fonds d'investissement alternatifs, ces derniers devenant un segment de plus en plus important pour nous. 

Aujourd'hui, nous comptons plus de 300 employés dans nos bureaux situés à la Cloche d'Or. Je suis particulièrement fier de notre équipe multilingue et internationale au Luxembourg, qui compte des collègues originaires de plus de 30 pays. Nous attirons des experts de grande qualité de l'industrie des fonds, tant traditionnels qu'alternatifs, et nous les aidons à développer leurs compétences. En outre, nous intégrons la diversité, l'équité et l'inclusion à chaque étape de notre processus de recrutement ainsi que dans notre vie quotidienne. BNY Mellon Luxembourg a été l'une des premières institutions à adhérer à la charte de la femme luxembourgeoise.  

"Nous attirons des experts de grande qualité de l'industrie des fonds, tant traditionnels qu'alternatifs, et nous les aidons à développer leurs compétences."

 

Comment évoluent les besoins de vos clients ? 

 

Le marché luxembourgeois et les besoins de nos clients ne sont jamais statiques. L'avantage de notre position est que nous sommes généralement à la pointe de l'évolution en développant de nouvelles stratégies et de nouveaux services pour répondre aux besoins des clients. Dans ce contexte, nous nous concentrons sur trois domaines principaux : 

 

Premièrement, nos clients ont besoin de notre expertise pour suivre l'évolution rapide du cadre réglementaire. Qu'il s'agisse de l'introduction de l'ELTIF 2.0, de l'AIFMD 2 à venir ou des orientations réglementaires, nos clients apprécient vraiment notre expertise et nos réflexions lorsqu'ils envisagent leurs stratégies opérationnelles et de croissance

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Deuxièmement, les clients comptent sur nous pour soutenir leur modèle opérationnel d'une manière plus automatisée et numérisée. Ce contexte est très positif pour notre cabinet, car nous avons toujours été à l'avant-garde de la numérisation : l'automatisation contribue déjà à optimiser nos rapports fiscaux, et nous offrons déjà des solutions pour aider les clients à exploiter la puissance de leurs données. À ce sujet, la CSSF a récemment publié des lignes directrices à l'intention des banques dépositaires afin qu'elles renforcent leurs contrôles dans l'espace numérique. Je pense que cela conduira à de nouvelles opportunités à l'avenir, à mesure que le marché adoptera la classe d'actifs.  

 

Enfin, il faut souligner que la demande et la croissance que nous avons connues dans le domaine des investissements alternatifs restent très fortes. Notre gamme de services, notre concentration sur le secteur et nos investissements dans la technologie et le personnel nous permettent de mettre en avant BNY Mellon en tant que collaborateur de confiance. La manière dont les clients se tournent vers nous pour les aider à lancer des SICAV Part II ou des fonds ELTIF plus orientés vers le marché de détail en est la preuve.

 

Outre l'adaptation de notre modèle opérationnel et de notre gamme de services pour répondre aux besoins de nos clients, nous faisons également évoluer notre gouvernance interne pour refléter notre croissance et être pleinement équipés pour d'autres changements à venir. Au cours des six derniers mois, nous avons étoffé l'équipe de direction de notre agence. Je suis épaulée par trois directeurs d'agence adjoints et une solide équipe de gestionnaires, dont un responsable de l'externalisation nouvellement nommé. 

Quelles opportunités et quels risques identifiez-vous pour votre entreprise en général et pour le Luxembourg en particulier dans le contexte actuel ? 

 

Il y a beaucoup de nouvelles opportunités sur le marché grâce aux réglementations et à l'évolution de celui-ci, y compris dans le domaine des fonds alternatifs. Le Luxembourg est en passe de devenir le foyer des fonds alternatifs en Europe, si ce n'est déjà fait, et nous contribuons à cette expertise. 

 

Nous faisons partie d'une grande organisation ; nous avons accès à des ressources et à des talents dans le monde entier, ce qui nous permet d'être très réactifs face à de nouvelles opportunités.  

 

Nous pensons qu'il est également de notre devoir de créer ces opportunités en contribuant et en influençant la communauté financière. Au Luxembourg, nous faisons partie de plusieurs associations qui travaillent dans ce sens.

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À titre d'exemple, je présiderai l'Association des banques nord-américaines au Luxembourg (« ANABL ») au cours des deux prochaines années. L'objectif de l'association est de fournir un forum où les CEO / seniors des filiales et succursales des banques nord-américaines peuvent se rencontrer de manière informelle pour discuter de questions d'intérêt commun, ainsi que de promouvoir les intérêts mutuels de ses membres et d'agir en tant que représentant officiel à Luxembourg pour l'ABBL et d'autres organismes officiels.  

 

Du côté des risques, l'attractivité du marché luxembourgeois par rapport à d'autres centres de fonds (offshore et nationaux), la pression des coûts, les barrières réglementaires et le vivier de talents sont quelques-uns des sujets clés qui nous intéressent.   

Dans l'ensemble, nous avons un rôle important à jouer dans l'écosystème luxembourgeois. Bien que nous traversions quelques turbulences, je suis très enthousiaste pour l'avenir qui nous attend. 

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