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Christine Theodorovics (Bâloise) : À la recherche du statut de référence 

Christine Theodorovics, CEO de Baloise, affirme que pour relever les défis de la concurrence croissante, d'une réglementation plus stricte, de la numérisation accélérée et des attentes des consommateurs qui évoluent rapidement, l'entreprise doit désormais encore plus devenir - et rester - un acteur de référence sur le marché de l'assurance en termes de qualité de service, de professionnalisme et de réactivité. 

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Pouvez-vous raconter votre histoire en quelques mots ? 

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Originaire de Vienne, j'ai plus de 20 ans d'expérience dans le secteur financier mais j'ai commencé ma carrière en 1996 en tant que consultante au sein du groupe Kantar en Allemagne (études de marché et marketing) avec des projets en Europe, aux États-Unis et en Afrique du Nord. 

Entre 2004 et 2010, j'ai travaillé pour le groupe Swiss Life, où j'ai eu l'opportunité d'évoluer sur plusieurs marchés comme l’Asie et le Moyen-Orient). 

 En 2011, j'ai rejoint le groupe Zurich, où j'ai occupé des postes de membre de comités exécutifs dans différents pays. En 2019, j'ai rejoint le groupe AXA en tant que directeur de stratégie au sein du comité exécutif Europe. Puis, est arrivée l'offre de la Bâloise au Luxembourg. 

 

"Bâloise vise à devenir — et rester — un acteur de référence sur le marché de l'assurance en termes de qualité de service, de professionnalisme et de réactivité." 

 

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Quels sont les défis et les opportunités auxquels le secteur de l'assurance vie est confronté ? 

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L’inflation, la concurrence, la réglementation, la démocratisation de nouvelles classes d'actifs comme le private equity, où rien n'est encore standardisé sont nos défis. Nous devons également faire face à des efforts administratifs accrus, car la réglementation européenne et nationale devient généralement plus exigeante en termes de reporting. Cependant, nous observons également des préférences croissantes pour des solutions digitales, ou des solutions plus segmentées  et la démocratisation de nouvelles catégories d'actifs. Pendant longtemps, l'assurance-vie a été basée sur des produits à taux garantis et une logique de capital disponible à tout moment. Ces dernières années, les investisseurs avaient exprimé un intérêt croissant pour des offres plus diversifiées mais on les sent de nouveau frileux dans leurs investissements. Nous avons élargi notre gamme de produits en unités de compte, en travaillant sur des domaines tels que les fonds d'assurance spécialisés, les fonds collectifs internes et les fonds externes.  

 

Comment envisagez-vous l'adaptation de Baloise ? 

 

Nos clients sont au cœur de tout ce que nous faisons. Nous devons améliorer leur satisfaction et la porter à un niveau élevé. Cela passe par des parcours clients fluides, sans coutures. Le marché dans son ensemble, et notamment au Luxembourg, n'est pas très avancé dans ce domaine, et les clients n'ont pas encore perçu de réelle évolution.  

Le défi est de simplifier tout ce qui est visible et de sophistiquer tout ce qui ne l'est pas, et d'aller vers des réponses en temps réel. Les données, l'intelligence artificielle et le machine learning nous donnent l'opportunité de transformer profondément notre métier. 

 

Nous devons simplifier nos processus. Je pense que l'accès à un conseiller qui peut expliquer et rassurer sera encore plus important demain qu'aujourd'hui. D'autant que l'assurance reste un produit assez complexe. 

Enfin, la culture d'entreprise est un aspect important pour moi, ainsi que de la confiance et de la solidarité entre tous les employés. Mon objectif est d'inculquer les valeurs fortes nécessaires pour aller de l'avant. Nous veillons à ce que chaque salarié se sente reconnu au sein de l'entreprise, la diversité est un véritable atout pour cela. L'humain doit être au cœur du management, c'est ainsi que je le conçois. 

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