Frédéric Pérard et Van Ta (SuisseTechPartners)

La contingence de la NAV : coût ou opportunité ?  

La mise en place d’une solution de contingence pour le calcul de la valeur liquidative ( NAV ) est un sujet dont l’importance grandit globalement et grâce à notre plateforme PMplus, nous sommes prêtsà fournir des solutions adaptées au niveau de risque évalué par le gestionnaire de fonds vis-à-vis du set up informatique et opérationnel en place chez lui et/ou ses prestataires externes. 

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Ce focus accrus sur la contingence de la NAV s’explique de plusieurs façons :  

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• L’industrie des fonds est classée dans la catégorie des risques systémiques compte tenu de ses impacts sur les marchés financiers, 

• L’obligation exprimée par les régulateurs européens et la très forte incitation des régulateurs américains de mettre en place une solution résiliente de contrôle et deback up dans le cas où le processus en place deviendrait défaillant, 

• L’administration centrale des fonds est une industrie qui s’est fortement concentrée pour faire des économies d’échelles et qui utilisent des plateformes et des technologies parfois non adéquates pour faire face aux nouveaux enjeux industriels, 

• La période de la Covid a démontré que les modèles opérationnels en place avec notamment la délocalisation et le travail à domicile pouvaient s’avérer peu résilients et rendre plus complexe le respect des engagements contractuels. 

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La circulaire 22/806 de la CSSF datée d’avril 2022 relative à l’externalisation des services exprime de façon très claire les attentes vis-à-vis des gestionnaires de fonds en matière de gestion de risque opérationnel, de gouvernance des prestataires externes et de mettre en place une solution en capacité de contrôler le travail des partenaires voire qui reste de leur responsabilité in fine voire de les remplacer en cas de défaillance. 

Le »Senior Management Regime» mis en place par la FCA au UK renforce clairement de son côté la responsabilité des dirigeants principaux d’une société de gestion en cas d’incident lié au calcul de la NAV. De son côté, la SEC revoit le règlement des fonds 40act afin de clarifier ses attentes en la matière.  

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L’industrie des fonds ne voit pas nécessairement les choses de la même manière dans un contexte généralisé de baisse des revenus liée à la compétition sur les frais de gestion et à la baisse des encours depuis le début de l’année 2022. De ce fait, les acteurs cherchent forcément à réduire leurs  coûts de fonctionnement pour maintenir les marges. La priorité des investissements porte plus sur  le sujet ESG ou les classes d’actifs alternatives pour croitre les revenus et répondre aux attentes des investisseurs que sur la mise en place de nouvelles plateformes génératrices à priori de coûts supplémentaires. 

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De plus, de nombreux gestionnaires ont depuis longtemps sous traités la partie  administration centrale de leurs opérations et ont pour priorité de se concentrer sur les processus liés à la gestion d’actifs et l’information des investisseurs. 

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 Le manque d’expertise et de technologie adaptée ainsi que les coûts supplémentaires engendrés sont certainement des barrières à la mise en place d’un processus de contrôle du risque opérationnel sur les processus externalisés d’autant que les coûts liés à la Banque Dépositaire, l’audit et l’administration centrale sont en augmentation également. 

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Ce dilemme est bien connu dans le monde de l’assurance à savoir le fait de payer une prime pour assurer un risque avec une probabilité faible mais avec un impact financier potentiellement important sans compter le risque de réputation. Les sociétés de gestion qui ont vécu un black- out du calcul de la NAV ont sûrement un avis catégorique sur le sujet. 

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C’est à ce stade que les nouvelles plateformes technologiques qui se développent peuvent faciliter la mise en place d’une solution à des coûts et dans un temps raisonnables sans modifier profondément l’architecture en place en interne et vis-à-vis des fournisseurs de services. 

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En effet ce nouveau type de plateforme permet de s’insérer plus facilement dans une architecture existante de pars les fonctionnalités suivantes :

 

• l’acquisition de données en provenance des systèmes d’administration de fonds, de conservation et de gestion à travers des interfaces standardisées pour alimenter un modèle de données extensible à volonté, 

• la réconciliation de ces données avec les systèmes en amont et la capacité de réparer les différences éventuelles avant toute autre utilisation, 

• l’acquisition indépendante de données de marché pour valoriser les portefeuilles en appliquant les règles de validation des prix, 

• la capacité de contrôler la valeur liquidative reçue en choisissant le processus le plus adapté au risque d’erreur évalué et à la nécessité de pouvoir prendre le relais en cas de défaillance, 

• le suivi en temps réel des contrôles pour réagir au plus vite avec une approche « before the fact »afin de corriger au plus vite les erreurs éventuelles et respecter les engagements horaires, 

• la mise en place de processus automatisés de bout en bout avec une gestion des exceptions pour l’ensemble des points mentionnés ci-dessus. 

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SuisseTechPartners  a développé sa solution PMplus pour permettre aux gestionnaires de fonds ou aux fournisseurs de services de s’adapter aux nouvelles exigences réglementaires sans remettre en cause de manière profonde l’architecture existante et cela permet également d’engendre des économies de coût à plusieurs niveaux :

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• l’automatisation de nombreux processus manuels ou semi manuels menant à une plus grande efficacité opérationnelle, 

• l’homogénéisation des processus vis-à-vis des prestataires externes avec en bout de course un suivi standardisé et documenté des problèmes éventuels, 

• une solution évolutive pour gérer l’ensemble des données à des coûts raisonnables à travers  un cloud rpivé et sécurisé, 

• une solution agile pour les développements de nouvelles fonctionnalités, 

• et enfin la possibilité de mutualiser les coûts à travers une offre en mode Software as a service (Saas) et un environnement multi tenant. 

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La cerise sur le gâteau réside dans le fait que les données acquises et nettoyées dans la base de données peuvent également être utilisées de manière intégrée pour les contrôles de conformité des investissements, la mesure de performance / du risque ou encore la préparation des  

In fine La décision de mise en place d’une solution de contingence appartient au gestionnaire de fonds en fonction de son approche de la gestion du risque et le point positif est que des solutions comme PMplus sont à leur disposition pour répondre à leurs besoins et aux nouvelles exigences réglementaires.