Un Hub pour les Fonds Européens 

 

Selon Serge Krancenblum et Diana Senanayake, le Luxembourg est bien établi sur les marchés en tant que premier centre financier de l'UE. Sa forte expertise dans la gestion, l'administration et la distribution transfrontalière de fonds réglementés et non réglementés lui a permis d’asseoir sa réputation. "Mais ce qui a vraiment fait la différence", explique Serge Krancenblum, "c'est que le Luxembourg a adopté une approche pragmatique et favorable aux entreprises afin d’intégrer les réglementations européennes et internationales dans sa législation locale." Ces lois qui ont été élaborées permettent notamment aux gestionnaires d'actifs de lever des fonds à l'échelle internationale avec une seule structure de fonds plutôt que de devoir gérer plusieurs véhicules d'investissement à travers une multitude de juridictions. 

 

"Les gestionnaires de fonds basés au Luxembourg opèrent à l'échelle internationale, au-delà de l'Europe, et ces structures de fonds flexibles sont reconnues comme leaders sur le marché mondial", ajoute Diana Senanayake. "Luxembourg for Finance affirme ainsi que la juridiction fédère plus de 330 sociétés de gestion, 600 fonds d’investissement alternatif enregistrés et 260 de ces mêmes fonds agréés. En tant que CEO d'IQ-EQ pour le Luxembourg et l'Europe continentale, je suis aux premières loges pour constater l'importance stratégique du Luxembourg en tant que hub financier, non seulement sur le vieux Continent mais aussi pour d’autres marchés internationaux. Le siège mondial d'IQ-EQ se situe dans ce pays et nous sommes fiers d’y célébrer notre 70e anniversaire a cette année. Le Luxembourg a grandement contribué dans notre dynamique de croissance au fil des années." 

 

"Le Luxembourg est un partenaire stable et fiable en matière de gestion économique."

- Serge Krancenblum, IQ-EQ 

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Tendances Financières Émergentes 

 

En tant que place financière privilégiée pour les fonds d'investissement, le Luxembourg réagit rapidement aux tendances récentes et aux évolutions réglementaires. À mesure que l’offre de financement se restreint, le Luxembourg propose des services de plus en plus sophistiqués et clarifie les règles sur les activités transfrontalières, permettant aux porteurs de projets de tester le marché avant d’y lancer leurs fonds. 

 

Mais ce n'est pas la seule tendance que Serge Krancenblum et Diana Senanayake observent. "La hausse de l'inflation et des taux d'intérêt ont contribué à normaliser la dette privée en tant que courant dominant des classes d'investissement", déclare Serge Krancenblum, "car les investisseurs cherchent à contourner les turbulences des marchés boursiers." Cette classe d'actifs a progressé de manière constante depuis 2018 et devrait atteindre un niveau record de 2,3 milliards de dollars en 2027. 

 

Les fonds hybrides deviennent également plus courants, offrant une plus grande flexibilité et des rendements attractifs. "Les gestionnaires ont besoin d'administrateurs compétents pour les accompagner par un conseil approfondi lors de la création de leur fonds", explique Diana Senanayake. "Avec l’essor de la dette privée et des fonds hybrides, les structures deviennent plus complexes et les clients attendent beaucoup plus de leurs administrateurs, tant en termes d'expertise que de technologie." 

 

Le règlement ELTIF 2.0 (European Long-Term Investment Funds) a d’ailleurs été considéré comme un facteur de changement sur les marchés privés, permettant aux investisseurs fortunés à la recherche de rendement d’accéder à des véhicules réglementés, spécialement conçus pour les actifs réels à long terme et peu liquides. "Les ELTIF peuvent représenter une voie plus sûre pour les investisseurs intéressés par les produits de capital privé, tout en présentant un profil de risque inférieur aux fonds de private equity purs. Des plateformes telles que Moonfare et iCapital jouent un rôle fondamental dans la démocratisation de ces marchés privés", commente Diana Senanayake. 

 

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