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Loïc Didelot (Mixvoip) : Une Force Régionale dans la Connectivité

 

Loïc Didelot, fondateur de Mixvoip, relate son cheminement d'entrepreneur passionné au Luxembourg, passant d'un statut "non diplômé" à devenir une force régionale dans le domaine de la connectivité. Il met en lumière son exploitation des technologies émergentes pour répondre aux besoins croissants des clients de Mixvoip. Toutefois, il exprime sa déception quant au manque de flexibilité du gouvernement dans le soutien aux start-ups indépendantes.

Pouvez-vous décrire votre entreprise en quelques mots ?

 

Nous ne nous étendons pas sur des concepts tels que la centrification client, la blockchain ou les logiciels disponibles en tant que service. Nous préférons la simplicité. Nos clients expriment leurs besoins : notre équipe passionnée de techniciens et de commerciaux adore illustrer notre savoir-faire. Mixvoip se distingue par sa compacité, son intelligence, sa convivialité, sa flexibilité et ses tarifs compétitifs par rapport à la concurrence. Nous disposons de nos propres numéros de téléphone, adresses IP et lignes Internet. Tout ce qui concerne les ordinateurs, l'Internet et la sécurité relève de notre compétence. Notre expansion du Luxembourg vers la Belgique, l'Allemagne, et désormais la France, s'accompagne d'une conformité réglementaire dans ces pays. C'est là qu'interviennent nos activités supplémentaires, telles que l'intégration à Microsoft Teams, Microsoft 365 et Azure, que nous avons ajoutée à notre portefeuille.

 

"Remporter des succès sur le marché, fidéliser nos clients et obtenir leur entière satisfaction sont les résultats concrets d'un travail collaboratif et de la cohésion de notre équipe."

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Parlez-nous des défis du lancement de Mixvoip.

 

L'entrepreneuriat est un défi car rien ne se déroule comme prévu. Lors de l'embauche de mon premier employé, je n'avais jamais mené d'entretien d'embauche, ni en tant que candidat ni en tant qu'intervieweur. Je ne savais pas comment m'y prendre. On ne connaît pas la loi. Il faut apprendre à diriger des personnes et à mettre en place une structure. C'est un peu comme fréquenter une salle de sport. Ça fait mal, mais ensuite, on se sent heureux. Remporter des succès sur le marché, fidéliser nos clients et obtenir leur entière satisfaction sont les résultats concrets d'un travail collaboratif et de la cohésion de notre équipe. Ensuite vient la conformité. Cela fonctionne bien au Luxembourg. Mais lorsque vous allez en Belgique, en Allemagne et en France, chacun a un ensemble de règles différentes.

 

Quelle est votre vision et comment voyez-vous le rôle du gouvernement dans le soutien aux entrepreneurs ?

 

Nous avons développé la VoIP dès ses débuts, elle représente toujours 40 % de notre activité. Les fonctionnalités d'intelligence artificielle que nous intégrons à nos produits arriveront rapidement sur le marché. Ce n'est pas juste du tapage médiatique, c'est notre passion pour la technologie. Le Luxembourg a toujours été en tête dans des technologies que personne n'aurait cru possibles. Le pays dispose des ressources et des capacités nécessaires. Sa taille réduite et sa flexibilité en font un cadre idéal. Cependant, lorsque les start-ups cherchent des subventions, le gouvernement a tendance à répondre par défaut "Non". Après de nombreuses démarches, nous finissons par obtenir un "Oui". Imaginez si le gouvernement optait pour un "Faisons que cela se produise et disons oui dès le départ". Tout le monde ne cherche pas à tirer avantage, à agir de manière peu scrupuleuse pour obtenir des fonds gouvernementaux. Une telle approche rendrait le pays plus agile et plus flexible.

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