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Tom Michels (Salonkee) : La Beauté de la réservation numérique

 

Contrairement à toute attente, l'idée d'un service de réservation numérique pour les salons de coiffure a débuté lorsque Tom Michels a commencé à échanger avec des salons en utilisant un stylo et du papier ! Le fondateur de Salonkee a rapidement découvert un énorme manque de logiciel dans la façon dont les salons géraient leurs activités. Salonkee a reçu un coup de pouce surprenant lorsque les réservations ont explosé après le confinement dû à la Covid.

Pouvez-vous décrire en quelques mots ce que fait Salonkee ?

 

Nous n’étions pas issus du secteur, mais nous savions que les gens voulaient prendre rendez-vous en ligne chez le coiffeur, pour des massages de beauté ou dans des centres de bien-être. Nous avons échangé avec des salons, munis d’un stylo et de papier. Cela nous a amenés à créer une plateforme permettant aux gens de réserver des services de beauté et de thérapie en ligne. En parlant à des clients potentiels, nous avons repéré un grand vide en termes de logiciel pour gérer les salons. Nous avons développé un logiciel permettant aux salons de gérer leurs activités avec des calendriers numériques, des systèmes de point de vente (comprenant des paiements et des points de fidélité), des outils marketing et la création de newsletters. Aujourd'hui, nous offrons une solution tout-en-un à 4 000 clients dans cinq pays.

"Vous n'investissez pas d'argent ; vous investissez du temps pour voir si votre idée fonctionne réellement."

Vous avez eu l'idée en 2016. Avez-vous commencé à coder ou à collecter des fonds ?

 

Nous venions de terminer nos études universitaires lorsque nous avons eu l'idée. Nous nous sommes dit : essayons, car nous avions l'habitude de vivre avec un petit budget pendant nos études. Grâce à nos compétences variées, nous nous sommes renseignés sur le secteur. Pendant la journée, nous rendions visite à des salons et la nuit, nous codions le produit. Nous avons fait cela pendant presque un an avant de lever des fonds. Vous n'investissez pas d'argent ; vous investissez du temps pour voir si votre idée fonctionne réellement. Une fois que nous avons eu un client, deux clients, trois... nous avons continué, car il est difficile de collecter des fonds si vous n'avez pas au moins un peu de revenus et quelques clients. Nous avons persévéré pendant près de deux ans jusqu'à fin 2018. Nous avions environ 80 clients et c'est à ce moment-là que nous avons réalisé notre première levée de fonds d’un million d'euros.

 

Vous avez levé un million d'euros. Comment cela s'est-il passé ?

 

Tout le monde est devenu employé à plein temps ; nous avons embauché nos premières équipes de vente et avons commencé à nous internationaliser en ouvrant en Belgique. Mais nous avons manqué d'argent pendant la Covid. Comme le dit le proverbe, "à quelque chose malheur est bon". Avec la fermeture des salons, nous nous sommes demandé : "Que faisons-nous ?" Nous avons modifié la feuille de route. Nous avons lancé les newsletters plus tôt que prévu afin que les salons puissent continuer à communiquer avec leurs clients, s'engager dans le dropshipping ou la vente de produits. C'est ainsi que les salons sont restés à flot, ce qui nous a permis de continuer. Cette expérience a été l’ocassion pour les salons de passer au numérique une fois la pandémie terminée et de gérer le flot de rendez-vous en ligne plutôt qu'au téléphone.

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