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Daniel Siepmann et Torsten Ries (VP Bank) : Développer la gestion des actifs afin de fournir tous les services liés aux fonds dans une approche "One-Stop-Shop"

"Notre objectif est de fournir une expérience client de qualité supérieure", déclarent Daniel Siepmann et Torsten Ries, respectivement responsable de VP Fund Solutions au sein du groupe VP Bank et membre du conseil d'administration de VP Fund Solutions. 

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Comment évolue VP Fund Solutions ? 

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Toutes les activités liées aux fonds ont été consolidées dans le segment de l'administration d'actifs, aux côtés des deux autres segments du groupe : "Liechtenstein" et "International". Cette évolution souligne l'importance de l'administration d'actifs dans notre groupe, où elle représente environ 25 % de tous les actifs. Les six premiers mois de l'année ont été marquées par des entrées très positives. Notre modèle semble parfaitement en phase avec notre époque : les clients nous choisissent en raison de notre approche "One-Stop-Shop". Nous offrons tous les services pertinents à partir d'une source unique, mais nous avons aussi la flexibilité nécessaire pour proposer une offre modulaire, notamment en agissant en tant que partenaires commerciaux pour d'autres sociétés de gestion, en fournissant des parties spécifiques de la chaîne de valeur qu'elles recherchent, telles que l'administration de fonds ou la fonction de banque dépositaire. Notre forte orientation client et la satisfaction de la clientèle sont étayées par le fait que moins de 10 % de notre activité provient de notre groupe. VP Fund Solutions est un prestataire de services tiers pour les fonds private label.  

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"Du côté des opportunités, il est certain que nous sommes l'une des dernières sociétés restantes proposant l'approche "One-Stop-Shop"."

 

 

Comment évoluent les besoins de vos clients ? 

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Nous constatons une grande appétence et des liquidités disponibles, mais les initiateurs de fonds attendent le meilleur moment pour lancer leurs nouveaux projets. Certains reportent, tandis que d'autres nous disent qu'ils ont besoin de plus de temps pour finaliser leur levée de fonds. Nous restons optimistes, car de nombreux acteurs du marché estiment que le creux de la crise a été atteint, et ils sont prêts à profiter des opportunités. Le cadre réglementaire européen reste très attractif pour quiconque souhaite mettre en place un OPCVM ou AIF. Nous étions récemment à Singapour, où les marques européennes et luxembourgeoises continuent d'être extrêmement attractives et nous constatons une forte demande de structures de fonds européens. Nous avons toujours investi en étroite collaboration avec nos clients, ce qui s'avère inestimable en périodes difficiles où ils ont besoin de pouvoir compter sur un partenaire de confiance. Nous avons un très beau pipeline d'affaires déjà signées, même pour 2024, donc nous restons extrêmement positifs. 

 

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Quels risques et opportunités identifiez-vous ? 

 

Du côté des opportunités, il est certain que nous sommes l'une des dernières sociétés restantes proposant l'approche "One-Stop-Shop". Comme nous avons créé un segment distinct "Administration d'actifs", nous pouvons offrir des solutions efficaces et complètes, avec des personnes dédiées couvrant les besoins de nos clients. Les appels d'offres sont beaucoup plus faciles à organiser, et l'expérience client globale est supérieure. Ailleurs, les clients doivent traiter avec plus d'entités, plus de personnes de contact et plus d'interfaces. Mais dans ce secteur, tout n’est pas noir ou blanc : en tant qu’acteur non dogmatique, nous collaborons également avec des gestionnaires d'actifs et des sociétés de gestion de fonds qui ne recherchent qu'une partie spécifique de la chaîne de valeur. VP Bank, en tant que banque pour les intermédiaires, voit beaucoup d’intérêt à construire des relations avec d'autres sociétés de gestion. Du côté des risques, nous estimons que les taux d'intérêt auront un impact différent dans différents marchés : en Allemagne, par exemple, ils auront un impact sur les marchés immobiliers où nous nous attendons à ce que le lancement de plusieurs fonds soit reporté. Mais en Pologne, par exemple, l'impact sera moindre. Le Private Equity et l'infrastructure ne seront pas affectés. Du côté des actifs liquides, nous nous attendons à ce que les investisseurs réorientent leur allocation d'actifs des obligations ou des fonds vers les comptes, où ils obtiennent une performance sans risque. Dans ce contexte, le Luxembourg doit rester compétitif en maintenant des coûts raisonnables, en évitant la surrèglementation et en réduisant la charge réglementaire actuelle. 

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