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Gabriel Rindone (HMS LUX) : L'Asset Management au plus proche du marché

Pour Gabriel Rindone, CEO d'HMS LUX S.A, les sociétés luxembourgeoises actives dans l'Asset Management doivent concentrer leurs efforts sur la disponibilité, la réactivité et bien entendu la performance si elles veulent fidéliser des clients internationaux. Interview.

 

Pouvez-vous décrire les activités de HMS LUX en quelques mots ?

Notre société a été créée en 1972 comme courtier interbancaire. Une première évolution en 2001 a permis de déployer une plateforme de trading online et depuis 2009, nous concentrons nos efforts vers les clients Ultra High Net Worth disposant d'un minimum de 50 à 100 millions de fortune personnelle. Ils font appel à HMS pour s'appuyer sur une équipe très proactive, joignable 24/24 7/7 et capable d’aider ses clients à atteindre leurs objectifs. Le poste Bloomberg dans mon bureau me permet de surveiller les marchés, avoir accès aux informations et réagir immédiatement, et ce même lors de mes déplacements étant donné l’accès aux données nécessaires sur mon téléphone afin de répondre à toute question. Lorsqu'une information pertinente sort sur le marché, j'en informe mes clients sur le champ. Au-delà des exécutions d’ordres pour nos clients, notre licence de gestion nous permet de gérer les actifs de nos clients et des fonds d'investissement.

 

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« Nous voulons être les meilleurs dans notre domaine de compétence. »
 

Quelle est votre analyse de l'évolution de l'Asset Management au Luxembourg ?

Nous devons garder à l'esprit que le développement de sociétés comme HMS LUX passe à 80% par le bouche à oreille et seulement à 20% par la visibilité. Dans ces conditions, je pense que la place doit collectivement assumer sa promotion à l'international. Nicolas Mackel de Luxembourg For Finance réalise dans ce domaine un travail remarquable et des associations comme l'ALFI catalysent les initiatives des sociétés actives au Grand-Duché. Je fais en sorte actuellement qu'HMS participe d'avantage à cet écosystème et aide les associations à bouger. Nos relations de confiance avec nos clients sont telles que je n'hésite jamais à faciliter des mises en relation pertinentes pour faire avancer la place luxembourgeoise.

 

Quels risques et opportunités identifiez-vous ?

Le défi posé par la fin du secret bancaire a été relevé : le Luxembourg continue à attirer les clients. Ils sont d'ailleurs nombreux à s'installer ici. Nous devons appuyer ce mouvement car il génère de nombreux effets bénéfiques sur le système luxembourgeois. Du côté des risques, plusieurs anciens métiers sont amenés à disparaître, mais il est possible de compenser cela. Une société comme la nôtre affiche une stratégie très simple, basée sur 2 éléments :

1. Un focus sur notre métier uniquement. Nous voulons être identifiés comme les meilleurs dans notre domaine de compétence, ce qui  impose de résister à la tentation de vouloir tout faire.

2. Une personnalisation à outrance. Nous disposons de tout en interne pour assurer à la fois le meilleur service et le meilleur rapport qualité-prix. Nous personnalisons par exemple le reporting pour faciliter la vie des family offices de nos clients. Ces derniers - qu'ils soient en Europe, en Asie ou au Moyen-Orient - font appel à nous pour une partie seulement de leurs avoirs sous gestion. A mes yeux, une des clefs de notre croissance tient à notre capacité à assurer notre rôle dans cette chaîne de manière efficace.

 

 

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