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Vincent Bechet, Marc Baertz, Jean-Nicolas Montrieux (INOWAI) : Immobilier et mobilité

Vincent Bechet, Partner et Managing Director, Marc Baertz, Partner et Head of Valuation et Jean-Nicolas Montrieux, Partner et COO de la société INOWAI dressent un état des lieux de l’immobilier au Luxembourg. Un secteur qui bénéficie du dynamisme de l’économie.

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Quelle est votre analyse de l’évolution du marché luxembourgeois de l’immobilier d’entreprise ?

Vincent Bechet (VB) : Le Luxembourg fait partie des bons élèves de la zone euro. Une croissance régulière depuis de nombreuses années combinée à une stabilité politique génère de la confiance, principal paramètre recherché par les investisseurs. Le secteur de l’immobilier en bénéficie directement. 

Marc Baertz (MB) : La bonne santé de la place financière, les annonces d’installations dans le secteur de l’assurance, les investissements industriels et dans les infrastructures, les Family Offices qui créent de la substance au Luxembourg, contribuent à un excellent taux d’occupation des bureaux. Une tendance apparaît depuis 2008 : une augmentation de la part de l’immobilier résidentiel. Les taux bas rassurent les investisseurs, dont la part dépasse les 50% parmi les acheteurs. Le secteur voit ainsi émerger des fonds d’investissement spécialisés.

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"Les promoteurs recherchent une proximité avec la ligne du tram, qui va redessiner de manière importante la mobilité"

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Quelles sont les initiatives luxembourgeoises pour soutenir la compétitivité ?

VB : Deux maîtres mots reviennent en permanence dans la bouche des investisseurs étrangers : sécurité juridique et stabilité. Le secteur s’adapte au marché en investissant dans la performance énergétique des bâtiments, par exemple. Le tram devient également un élément moteur. Les promoteurs recherchent une proximité avec la ligne, qui va redessiner de manière importante la mobilité : descendre d’un avion au Findel et aller jusqu’à la Cloche d’Or en tram constitue un vrai plus. 

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Quelles perspectives identifiez-vous pour le Luxembourg en général et INOWAI en particulier ?

 

Jean-Nicolas Montrieux (JN) : En dépit d’un nombre de chantiers qui paraît important, il existe un déséquilibre persistant entre l’offre et la demande pour des raisons purement démographiques. On estime qu’il faudrait construire environ 6000 logements par an pour arriver à un équilibre. La production actuelle d’environ 4000 unités par an engendre une augmentation régulière des prix. L’augmentation se chiffre entre 5 et 10 % l’année dernière en fonction des segments et des localisations.

VB : Nous n’anticipons pas de baisse de la demande dans les secteurs résidentiels ou de bureaux dans les années à venir. Au niveau des répercussions du Brexit, nous ressentons un frémissement, et le marché se prépare sereinement à un afflux de demandes. Nous pourrons sans problème absorber le chiffre annoncé de 3000 créations de postes sur 3 ans, dues principalement à l’augmentation de la taille des structures déjà existantes. 

MB : Chez INOWAI nous envisageons l’avenir sereinement. Nous souhaitons poursuivre une croissance continue mais maitrisée : de 3 personnes en 2002, nous en comptons 52 aujourd’hui. Proposer l’ensemble des services et métiers de l’immobilier offre stabilité et sécurité à nos clients. Par exemple, notre expertise dans le métier de l’évaluation de biens constitue un facteur de développement important. La croissance organique d’INOWAI suit la croissance du pays. Savoir faire preuve de patience nous permettra de bénéficier des effets des investissements en cours.

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