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Jonathan Widart (ING) : Les crédits patrimoniaux 2.0

Depuis une dizaine d’années, ING développe une compétence autour des crédits patrimoniaux en les adaptant à l’évolution de la clientèle. Interview de Jonathan Widart, Head of Lending Services du Private Banking chez ING.​

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Pouvez-vous définir l’activité “Crédits patrimoniaux“ de la banque privée en quelques mots ?

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Nous servons les clients Private Banking pour leur permettre de financer un projet via le nantissement d’avoirs ou l’hypothèque d’un immeuble. Il s’agit donc d’une clientèle composée de personnes fortunées ou de sociétés patrimoniales en relation avec la Banque. À la différence des crédits pour entreprises, nos financements répondent avant tout à des besoins privés ou familiaux : préparer sa succession, acquérir une œuvre d’art, faciliter la transmission d’une entreprise ou acheter une résidence secondaire à l’étranger. Notre historique, couplé à la qualité des services fournis par ING au Luxembourg nous positionnent idéalement pour répondre aux besoins de ces clients.​

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«â€¯Vous pouvez comparer tous les avantages ING à une palette de couleurs
à la disposition
des clients. »

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Quels défis rencontrez-vous ? 

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Ils sont multiples. Certains, typiques de l’activité, tiennent à notre capacité à proposer une réponse sur mesure aux besoins du client, alors que nous vivons dans un monde où les exigences tendent à la standardisation des procédures. Dans une banque universelle comme la nôtre et dans un secteur de plus en plus régulé, nous capitalisons sur la qualité et l’encadrement procurés par les chargés de relations et les spécialistes auprès de notre clientèle Private Banking. Nous jouissons également d’un excellent réseau international de professionnels et notre branding pour nous aider dans la tâche. Un autre défi très régulièrement rencontré est le manque d’information sur une offre de ce type dans le marché.  Il n’est pas rare que des clients s’orientent vers des produits moins adéquats, comme consentir à une hypothèque sur un immeuble au Luxembourg pour acheter une résidence secondaire de luxe en France. Dans un tel cas, il serait plus approprié de financer directement le bien français en l’hypothéquant pour des raisons civiles, fiscales et économiques. Vous pouvez comparer tous ces avantages à une palette de couleurs à la disposition des clients. Notre responsabilité consistera à lui présenter l’ensemble des nuances possibles pour qu’il s’assure que le choix final soit le meilleur pour lui. 

 

Comment voyez-vous évoluer le marché à moyen terme ?

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Les crédits patrimoniaux ont fortement évolué depuis 10 ans environ. La clientèle se compose aujourd’hui davantage d’entrepreneurs. 

Nous nous attendons donc à de plus en plus de besoins hybrides à l’avenir. C’est-à-dire des demandes de crédit faites par des personnes physiques dans un but patrimonial mais ayant un lien fort avec leur activité professionnelle. Il est clair que les taux d’intérêts, actuellement très bas, sont appelés à augmenter. En parallèle, les évolutions continuent en Europe sur le plan fiscal et successoral. Ces deux points vont très certainement influencer
le mode de financement de nos clients et donc leurs besoins en crédit : durée, montant, amortissement, etc. 
Dès lors, il nous tient à cœur de rester à l’écoute de la clientèle Private Banking, d’avoir des produits évolutifs et attentifs à la régulation tout en montrant aux clients qu’ils peuvent compter sur ING pour ce type d’offre également.

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