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Kamel Amroune (Farvest) : une carrière au pas de course

Arrivé au Luxembourg comme stagiaire dans une société de communication, il en est devenu le PDG ! Une interview avec un athlète, sur les stades ou dans le monde du business.

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Quel regard avez-vous sur votre parcours jusqu’au poste de CEO aujourd'hui ?

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Une enfance heureuse à Longwy au sein d’une famille très soudée, un esprit plutôt matheux à la base- j’ai néanmoins atterrir dans une bonne école de commerce à Lille, tout en pratiquant le running à haut niveau. Entre études passionnantes et un avenir prometteur en athlétisme il a fallu à un moment choisir : j'ai préféré les joies de la vie étudiante à la rigueur des entrainements ! 15 ans plus tard au Luxembourg, avec autant de passion pour le marketing et l'entreprenariat que j'en avais pour l’athlétisme et la compétition.
J’ai débuté chez Farvest en 2007 comme stagiaire et j'en suis devenu le CEO en janvier 2018. Le groupe a été par Fabien Amoretti au début des années 2000 avec une approche très créative et intrapreneuriale du métier. Moi qui aime l’aventure et la pression c’est un cadre dans lequel je me suis investi avec un focus particulier sur le monde tech. J’ai dirigé IT One puis co-fondé avec lui ICT Spring, avant de multiplier les initiatives comme les hackathons, développé l’international. Fabien m’a nommé CEO en janvier, avec une liberté totale. Le monde est fait de rencontres, Luxembourg encore davantage. â€‹

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« Celui qui aime la compétition - et qui sait respecter les règles du jeu – a toutes ses chances au Luxembourg. »

 


Présentez-vous encore aujourd'hui le Luxembourg à des contacts étrangers qui ne le connaissent pas ?
 

Qu’il s’agisse de la banque ou de l’espace, de la beauté des paysages ou de sa diversité culturelle, tout le monde a au moins entendu parler du Luxembourg… donc cela arrive de moins en moins. Dresser un portrait unique devient difficile, car décrire une réalité bouillonnante n’est pas simple ! C’est un pays avec une longue histoire et un écosystème très innovant. Un pays dont on vit l’ouverture, le multiculturalisme et le multilinguisme à chaque regard que l’on pose, chaque rendez-vous ou chaque dîner et tout cela sans s’en apercevoir -  la diversité est la norme. 

Tout va très vite, car tout est accessible, du guichet ultra moderne au bureau du ministre : les entrepreneurs ne se trouvent pas face à un mastodonte, mais dans un pays agile et toujours prêt à construire une aventure commune - porteuse d’un futur économique, technologique ou humain. Le Luxembourg combine les avantages d'un pays économiquement et technologiquement très avancé sans en avoir les inconvénients. Un pays très accueillant où le travail est toujours récompensé. Si vous parvenez à gagner la confiance de l'écosystème luxembourgeois, toutes les portes vous seront ouvertes. Le Luxembourgeois est un entrepreneur et un bon vivant : la famille et la terre sont sacrés, et si le pays est hyper digitalisé, les rencontres humaines sont la base de tout.

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Existe-il une recette pour entreprendre au Grand-Duché ou travailler avec des entreprises locales ? 

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Rester soi-même et travailler en respectant tout le monde. C'est l'une des clés de la réussite. Certaines choses qui peuvent paraître injustes à un moment donné peuvent devenir logiques avec le recul. Il faut savoir être patient et, surtout, faire preuve d'empathie avec ses clients, ses prospects, ses partenaires et même ses concurrents potentiels. Le Luxembourg est un petit pays où tout le monde se connait, tout le monde est interconnecté. Une nation très agile et avec de grandes ambitions. Celui qui aime la compétition - et qui sait respecter les règles du jeu – a toutes les chances d'y réussir en tant qu’entrepreneur. Ceux qui viendront sur ICT Spring les 15 et 16 mai pourront vraiment sentir l’innovation battre au coeur de l’Europe: le Luxembourg est par essence une startup nation, dans un écrin de bien-être. 

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