René Weise (Bram) : le luxe abordable
La reprise de Bram par Konen Bekleidungshaus s’effectue en 1984. Gabriele Castegnaro, membre de la direction de Konen Munich nous présente René Weise, le directeur de Bram Luxembourg. Il capitalise sur le service et la digitalisation pour poursuivre la croissance d’un magasin repris en 1984 par Konen Bekleidungshaus. Interview.
Pouvez-vous présenter votre groupe en quelques mots ?
Bram existe depuis plus de 40 ans au Grand-Duché et le groupe Konen a repris son exploitation en 1984. Nous employons 237 personnes de 14 nationalités au Luxembourg sur une surface de 11.000 mètres carrés. Notre groupe dispose également d’un magasin à Munich de 12.500 mètres carrés où exercent 450 employés. La vente de vêtements, la mode, le conseil en style et en tendances repésentent le cœur de notre activité. Nous sommes spécialisés dans le luxe abordable : des marques haut de gamme, non-élitistes. Nos clients cherchent du style, sans pour autant se sentir ’fashion victims’. Ils viennent ici – souvent en famille - pour la qualité, le choix et un service irréprochable. Pour vous donner une idée, les nouvelles marques que nous avons récemment intégrées sont NA-KD ou Edited et nos enseignes les plus fidèles comptent Hugo Boss, Max Mara, Cambio etc. Nous investissons en permanence dans la formation afin de perpétuer la culture de l’accueil qui fait le succès de Bram : nous multiplions les événements et servons avec le même engagement une personne qui vient acheter un costume, une robe ou une paire de chaussette.
«Le cœur de notre activité consiste à vendre des vêtements, de conseiller nos clients en style et tendances et de leurs procurer une expérience shopping incomparable. »
Quel a été votre itinéraire personnel ?
Je suis entré dans le groupe Konen en 1999. En 2005, j’ai rejoint le management et j’ai découvert le Luxembourg en 2009 où j’ai exercé notamment comme acheteur. Lorsque j’ai été appelé pour prendre d’autres responsabilités en Allemagne, en 2011 je me suis promis de postuler si une place se libérait au Grand-Duché. Ce fut le cas en 2016 et j’ai immédiatement proposé ma candidature. Ma mission se situe dans la continuité des décennies précédentes, en poursuivant nos efforts pour offrir un niveau de service exceptionnel et en profitant de la digitalisation. La clientèle luxembourgeoise se montre extrêmement fidèle et exigeante à la fois. Nous travaillons sans relâche sur notre culture d’entreprise qui peut être comparée à celle des meilleures équipes de football. Nous devons trouver l’équilibre parfait entre un management trop stricte ou trop laxiste, afin d’assurer au staff un bon niveau d’autonomie. Chacun doit trouver sa place et assurer son rôle dans l’équipe, de la phase de conseil au passage en caisse, en passant par les retouches. L’expérience “Bram” ne peut être abordée que de manière holistique.
Comment abordez-vous la digitalisation?
Je distingue 2 grands axes. Tout d’abord, nous devons nous assurer que l’ensemble des employés comprenne l’utilité de la digitalisation afin qu’ils fassent la différence entre les aspects de notre activité où la technologie est utile, et les autres où ce n’est pas le cas. Le coeur de notre activité consiste à trouver des réponses à toutes sortes de questions plus ou moins complexes, mais le point commun à toutes les requêtes réside dans notre capacité à montrer notre implication pour le bien-être de nos clients. La digitalisation permet d’étendre l’expérience ’Bram’ notamment via des visites et des achats online, des livraisons rapides ou un gain de temps à la caisse. Une chose est sûre, elle nous permet de progresser encore, ce qui constitue la meilleure approche pour BRAM à Luxembourg.