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Vincent Bechet (INOWAI) : dynamisme luxembourgeois

Vincent Bechet, Managing Director d’INOWAI, fait le point sur l’immobilier au Grand-Duché de Luxembourg, ses perspectives d’avenir, son internationalisation et son état post COVID-19.

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Quelle place occupe INOWAI dans l’immobilier luxembourgeois ?
 

Créée début 2000, INOWAI qui fête ses 20 ans cette année, se positionne comme leader en matière de conseil en immobilier au Luxembourg. Le marché se segmente en business lines : locatif, bureau et commerce ; investissement - vente d’immeubles entiers - ; property management ; évaluation - INOWAI a évalué 4 milliards d’euros d’actifs au Luxembourg l’an dernier - ; mais également le « project management » que nous avons lancé en 2019. Dans chacune de ces catégories, INOWAI occupe une place de choix sur le podium.  Nous employons près de 70 personnes, dont une équipe dédiée au résidentiel, vente, gestion locative et syndic depuis plus de dix ans. INOWAI reste une société de conseils et reste très attachée à son indépendance, qui lui a permis d’établir sa réputation au fil du temps, parfois impertinente mais toujours innovante, et d’intervenir dans des programmes de grande envergure.

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« Le petit Luxembourg se positionne sur la carte des très grands investisseurs. »

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Comment décririez-vous le marché ces dernières années ?
 

Comme dans beaucoup de capitales, le marché immobilier luxembourgeois se caractérise par son formidable dynamisme. Il est en fait une conséquence de la bonne santé économique du Luxembourg. Il se divise en deux pôles : résidentiel et professionnel. Le secteur résidentiel suit la pression démographique et la demande croît sans cesse. Bien que les robinets du crédit se soient resserrés sur fond de crise COVID-19, les taux d’intérêt demeurent bas et incitent toujours les investisseurs à opter pour ce placement sécurisant. Malgré l’intervention de l’État pour modérer la pression sur le foncier, les prix restent encore sous pression encore. Les grands projets de développement en cours - Cloche d’Or, Kirchberg, Howald, Villeroy & Boch, etc. - ne suffisent pas à répondre à la demande. Cela favorise d’une part, une réduction des surfaces moyennes et d’autre part, l’émergence de nouveaux modes de vie comme le « co-living », plébiscité notamment par les jeunes actifs désirant habiter en ville et en quête de solutions alternatives et flexibles. Le second segment, constitué par l’immobilier de bureaux et l’immobilier commercial « retail », est à nuancer. Côté bureaux, nous bénéficions depuis de nombreuses années d’un taux de vacance extrêmement bas, sous les 5%, ce qui en fait un marché très attractif pour les investisseurs internationaux. Côté « retail », la situation est plus délicate tenant compte d’une certaine sur-offre de surfaces commerciales, de la présence du chantier du tram et, plus récemment, des 3 mois de confinement vécus difficilement par les commerçants. Au chapitre des réalisations en 2019, il faut saluer l’installation du nouveau siège mondial de Ferrero au Findel et le lancement du projet d’Arcelor Mittal sur le boulevard John F. Kennedy, la livraison du centre commercial Auchan à la Cloche d’Or ou encore la livraison de la troisième tour de la Cour européenne de justice.
 

Finalement qui veut investir au Luxembourg ?
 

Le Luxembourg attire nombre d’investisseurs, originaires de l’Union Européenne ou d’ailleurs. A titre d’exemple, nous pouvons parler du siège de Deloitte à la Cloche d’Or qui a été acheté par un assureur belge pour le revendre, un an plus tard, à un consortium franco-coréen. C’est dire l’appétit des investisseurs à la fois pour le marché luxembourgeois mais également pour des projets de grande taille. Dans la catégorie « mega deal » on peut encore citer l’acquisition par un fonds asiatique du nouveau siège de la Bank of China au boulevard Royal, l’acquisition du site emblématique RedSky (ex-siège de RBC Dexia) à Belval par un investisseur belge ou encore la vente de Helios à Kildare Partners. Tout semble indiquer que le petit Luxembourg se positionne sur la carte des très grands investisseurs. Bien que nous vivions une période sur fond d’ambiance post COVID-19, inédite pour le monde entier, l’agilité du Grand-Duché de Luxembourg, son dynamisme et sa stabilité juridique constituent autant de bonnes raisons d’opter pour le pays.

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