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Xavier Buck (EuroDNS) : un seul domaine, le monde

Créateur de DCL group, Serial entrepreneur et investisseur dans une vingtaine de start-ups, Xavier Buck continue à développer son groupe à l’international. Interview.

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Pouvez-vous présenter DCL group en quelques mots ?

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Notre groupe est né en 2000 avec la création de Datacenter.eu et d’EuroDNS. 18 ans plus tard, il rassemble plus de 200 personnes.   Nous affichons une forte croissance, autour des noms de domaines, notamment grâce au rachat de plusieurs registrars - des sociétés permettant de déposer des noms de domaines - en Australie, un en Hongrie et un en Espagne. Nous allons continuer à racheter des sociétés partout dans le monde avec comme objectif de passer de 45 à 75 millions d’euros de chiffre d’affaire, d’ici fin 2020. La partie “Datacenter” se développe également, notamment grâce à l’impact de “Mega”. Ce seul client représente des Petabytes par mois et 30% de notre chiffre d’affaire. Nous recevons énormément de demandes et étudions également de possibles acquisitions. Nous disposons enfin d’une pépite appelée « Domain Tools », basée à Seattle et spécialisée dans la cyber-sécurité. Elle analyse et prédit les noms de domaines malicieux. Nous l’avons achetée en 2010, lorsqu’elle comptait 15 personnes pour un chiffre d’affaire de 6 millions de dollars. Aujourd’hui, l’effectif est passé à 72 et le chiffre d’affaire à 25 millions.

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"Tout entrepreneur doit aujourd’hui regarder les ICO : c’est le futur ! "

 

Comment gérez-vous ce groupe international à partir du Luxembourg ?

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Je ne m’implique plus dans la gestion quotidienne des firmes depuis 2 ans. Je mets toujours en place un excellent « senior management » pour pouvoir me concentrer sur la vision du groupe, la stratégie et les acquisitions. Si je vous donne l’exemple d’une de nos acquisitions en Australie, nous nous sommes assurés que le vendeur reste motivé pendant 2 ans, ce qui nous laisse le temps de mettre en place le nouveau management. Pour créer les opportunités, il faut connaître son marché, ses concurrents, passer des messages aux bons endroits - notamment dans les salons- et contacter les cibles identifiées. Par ailleurs j’ai la chance de faire partie d’HLD Group, en tant que qu’administrateur indépendant. J’y apporte mon savoir tout en apprenant sur les mécanismes et la structuration des acquisitions. 

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Quels conseils donneriez-vous à ceux qui lancent leur start-up ?

Il faut d’abord oser s’encadrer et résister à la tentation de vouloir réussir tout seul. Même une brillante équipe de codeurs a très peu de chance de réussite. Le succès nécessite des compétences complémentaires. Ensuite, je pense qu’il faut rapidement challenger son idée et la tester auprès de clients potentiels en leur demandant s’ils seraient prêts à l’acheter. Les feedbacks permettent d’avancer vite, même s’il faut souvent faire la part des choses. Enfin, je pense qu’il faut avoir le courage de se faire diluer lors des levées de fonds, tout en faisant preuve d’intelligence dans la structuration pour pouvoir se rattraper lorsque le succès arrive. Tout entrepreneur doit aujourd’hui regarder les ICO : c’est le futur ! 

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